Le dieu du basket
Modèle pour la jeunesse chinoise, Yao Ming, joueur célèbre de la NBA, est en train de devenir le hérault d'une nouvelle génération. En pleine soif de consommation et de liberté.
En France, Zidane est surnommé le Dieu du Ballon. Et depuis que les bleus ont retrouvé le goût de la victoire, les médias ne cessent d'ovationner son retour et l'effet optimisme qu'il a draîner. Faisant du coup même oublié la morosité du pays. C'est la superstar en puissance. En Chine, ils ont également leur Zidane. Mais lui il tient le plutôt le ballon de basket : Yao Ming. Joueur qui a intégré la NBA et qui a même réussi à devenir le successeur des grands joueurs américains.
A Nanjing, il n'y a pas un jour sans que l'on parle de lui. Il a même été récompensé comme modèle de la jeunesse et hérault national. C'est dire ! Tous les jours dans les journaux, il a droit à sa photo. Le China Daily est également loin d'être avare en éloge et ne rate aucun de ses faits et gestes. Dans les magasins de sportwear, sa photo tapisse les murs entre deux pubs de marque. Et onction suprême, certains ont collé sa dédiace près de la porte, photographiés avec la supertsar. Dans la petite boutique de sport de l'université, le poster de son portrait couvre toute la porte en vitre. Dans les conversations entre étudiants, il n'est question que de lui. Ils provoquent l'hystérie par le population féminine.
Ils avaient confucius, puis Mao, maintenant Yao Ming.
Preuve que le pragmatisme érigé en idéologie en 1978 par Deng Xiaoping, rompant avec la gestion stalinienne de ces illustres prédecesseurs a permis d'amener un vent de liberté. Cette nouvelle jeunesse se l'est appropriée à la différence de leurs aînés qui sont restés traumatisés des évènements de 1989 à Tian Nan Men.